Collection: Livre 2 dans la collection Philosophie
Étiquettes: Philosophy, Psychoanalysis, General, Lang:fr
Résumé:
Michel Onfray, cohérent avec
lui-même, s’en prend ici à une religion qui,
bien plus que les monothéismes qu’il pourfendait
dans son Traité d’athéologie, semble avoir
encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c’est
la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme.
Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu
bâtir une “science”, et il n’y est pas
parvenu; il a voulu “prouver” que
l’inconscient avait ses lois, sa logique
intrinséque, ses protocoles expérimentaux - mais,
hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des
emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien
une contre-expertise. Tel est l’objet de ce travail. Avec
rigueur, avec une patience d’archiviste, Michel Onfray a
donc repris, depuis le début, les textes sacrés de
cette nouvelle église. Et, sans redouter l’opprobre
qu’il suscitera, les confronte aux témoignages, aux
contradictions, aux correspondances. A l’arrivée, le
bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait
qu’une dépendance de la psychologie, de la
littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la
science “dure” à laquelle aspirait son
fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu
médusé : Freud n’en ressort pas à son
avantage. Et encore moins sa postérité qui aura beau
jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si
violemment la religiosité en vogue chez les
archéologues de l’inconscient, ce serait
précisément parce qu’il craindrait de
contempler le sien. Une “ouverture” biographique,
semblable à celle qui précède chacun de ces
essais, devance cette objection en racontant comment et
pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette
“science de l’âme” qui n’en est
pas une.