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Résumé:
Commençons tout de suite par ce qui ma gonflé,
coup sur coup dès les premières pages : urban legend
traduit par, tenez-vous, « folklore citadin ».
Héé si. « Notre chambre comportait un lit à
baldaquin, une table de toilette et un sceau hygiénique
» En cire ? Pfff. Mais je reviens à mes légendes
urbaines. Cest quand même Robert Pépin, le
traducteur. Pas le premier venu, directeur de collection, tout
ça, alors si ça se trouve il a voulu faire de
lhumour. Va savoir. Un truc pour initiés, genre second
degré dintello, chais pas. Cest le genre de petit
détail qui me turlupine des jours, ce truc. Je me fatigue
moi-même. Ceci dit tout le brio de Monsieur Pépin ne
lui aura pas épargné THE boulette, le truc que
décidemment, je ne peux lui pardonner. Non, Monsieur
Pépin, lacronyme célèbre dans la police nest
absolument pas BOTONCUVAFAP pour Bouge Ton Cul et Va Frapper
Aux Portes, non. Rosine Fitzgerald la beaucoup mieux rendu en
1985, par AGOPAPAP pour Assez Glandé On Passe Au Porte A
Porte. Alors bon, déjà quil faut se retaper tout
lhistorique des personnages à chaque nouvelle
enquête, si en plus la traduc ne tient pas compte des
précédents opus& Je milite fermement pour Rosine
Fitzgerald seule traductrice officielle de Lawrence Block,
messieurs de chez Seuil. Sinon cet opus est bon, comme
toujours, un sdf est accusé davoir tiré 4 balles
à bout portant sur un avocat dans la rue. Lui-même
nayant pas les idées très claires, son frère
embauche Matt pour voir si cest avéré, ou pas. Jan
ressurgit, mais subrepticement, car& Suite dans le roman
!