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Résumé:
Une semaine. C’est le temps dont dispose Nicolas
Sotanovsky, un Argentin qui erre dans Madrid de bar en bar et
d’amour en amour, pour trouver Noelia, une rousse
qu’il n’a jamais vue. Et s’il ne la trouve
pas : poum ! Serrano, le pittoresque malabar
chargé d’exécuter la sentence, a des doigts
gros comme des jambons mais un coeur tendre. Pas comme son
patron La Momie. Pour trouver Noelia, Nicolas s’enfonce
dans les profondeurs de Madrid, calcinée par le soleil
d’août, et celles du corps de Nina, douteuse ex-amie
de la rousse. A ses basques, un détective raté mais
amoureux, et un chat de gouttière qui lui triture la
conscience. Sotanovsky n’a aucune envie de rentrer à
Buenos Aires, mais il n’a aucune raison de rester en
Espagne. Il décide alors de chercher la vérité,
même si, comme dit Nina, "la vérité est un con.
Il n’y en a pas deux pareils et on rêve toujours de
celui qu’on ne connaît pas. On le crédite de
plus de secrets qu’il n’en a et tu sais quoi ?
Il n’a pas de mémoire, on le lave et tout est
oublié". Au lieu de fuir, il reste, à cause
d’une bouche, une bouche qui est aussi la
vérité, même si elle ment tout le temps. A mille
lieues des thrillers à rebondissements et aux intrigues
millimétrées, Carlos Salem écrit des polars
cabossés, des histoires embrumées d’alcool et
sinueuses comme le corps d’une femme. Carlos Salem est né en 1959 à Buenos Aires mais
vit à Madrid depuis plus de vingt ans. Après Aller
simple (Babel noir n° 38), Nager sans se mouiller
(Actes noirs, 2010 ; Babel noir n° 48) et Je
reste roi d’Espagne (Actes noirs, 2011), Un jambon
calibre 45 est son quatrième roman.Biographie de l'auteur