Collection: Livre 4 dans la collection La fraternité du Panca
Étiquettes: Science Fiction, Lang:fr
Résumé:
La Fraternité t'exhorte à poursuivre la
reconstitution de la chaîne quinte, soeur Onden. Rejoins
sans tarder le premier frère dans le bras de Persous et
confie-lui les quatre âmnas... Tu connais la menace qui
pèse sur la Galaxie.
«Le monde du Panca est une expérience linguistique
et métapsychique unique, délivrée par un verbe
puisé au coeur de la tendresse humaine. Un chef-d'oeuvre
du genre, inclassable autant qu'inégalable.»
Emmanuel Collot. La légion des Purush : on se perd en conjectures au
sujet de la légion des Purush. On ignore sur quel monde
est née cette armée secrète constituée
d'humains modifiés qui, selon toute vraisemblance, se
louaient aux gouvernements les plus offrants. Par
«modifiés» il faut entendre une transformation
à l'aide de séquences génétiques animales
accroissant la résistance, la force, l'insensibilité
et la rapidité (une pratique, rappelons-le, formellement
interdite par les conventions de l'OMH). Les rares
témoignages prétendent que les Purush oeuvraient avec
un synchronisme parfait, comme régis par des réflexes
collectifs, mais également que leurs visages étaient
dissimulés en permanence par des masques ou des casques
noirs. Personne n'ayant jamais retrouvé la moindre trace
de leur organisation, nous nous voyons obligés de remettre
en cause la réalité des Purush. Ils nous paraissent
plutôt appartenir à la cohorte des archétypes
forgés par les légendes spatiales à l'issue des
guerres de la Dispersion.
Quelques mois selon les créatures d'Onden...
Onden trouve son salut en embarquant incognito à bord de
l'Odysseus, un vaisseau d'exploration dépêché
par le Parlement universel dans le bras de Persous. Mais Ossia
et Qwor, mercenaires de la confrérie des Aswins, sont de
leur côté chargés de localiser et d'infiltrer le
Panca ; certains redoutent qu'il cherche à renverser les
valeurs démocratiques de l'Organisation des mondes
humains...
Que faut-il croire ?
Il faut abandonner toute peur, comprend Bent, qui vogue sur les
flots temporels dans l'espoir de trouver la femme qui hante ses
rêves...
Extrait
Odom Dercher,
Mythes et réalités de la Voie lactée,
chapitre des organisations secrètes.
Dans quelques mois, l'immense nuée dont Klarel avait
perçu la puissance destructrice déferlerait sur la
Voie lactée et détruirait toute forme de vie dans les
systèmes habités.
La jeune femme séjournait depuis quelques jours chez les
parents de Lamir, le soldat de l'armée gouvernementale
d'Albad. Leur appartement se nichait dans le coeur du Xatar,
l'endroit considéré comme le plus dangereux de Simer,
la capitale planétaire. Les arvets, les habitants du
quartier, allaient désormais tête nue, convaincus que
la rencontre de l'être des prophéties et des
nifleuses avait rétabli la paix et rendu superflues les
précautions vestimentaires.
«La paix est factice, soupira Lamir. Les quartiers
s'enflammeront au premier coup de vent, comme les braises sous
la cendre.
- Le guerrier fabuleux des prophéties est venu et a
craché ses boules de feu sur les ennemis, protesta sa
mère.
- Sur ses ennemis, pas sur les nôtres. Ce qui s'est
passé dans le Xatar concerne l'humanité tout
entière, pas seulement Simer.» Il désigna
Klarel, assise sur le balcon, les yeux levés sur le ciel
étoile. «C'est à elle qu'il a transmis son feu,
elle, la deuxième des prophéties, elle, qui doit
continuer l'oeuvre.»
Une moue plissa le visage déjà profondément
ridé de la vieille femme.
«Une ticote...
- L'homme aux boules de feu était aussi un ticot,
vénérée mère. La notion de ticot n'existe
que dans cette ville ; elle ne signifie rien en dehors de
Simer, et encore moins sur les autres mondes.
- Elle compte rester longtemps ?»
Lamir fixa quelques instants sa mère avec un sourire
ironique avant de saisir un beignet de viande dans le plat
posé au milieu de la table.
«Qu'est donc devenu le fameux sens de l'hospitalité
des arvets du Xatar ?