Étiquettes: 2016-03-10T10:32:24.822000-04:00 JF, Lang:fr
Résumé:
« I will survive ». C’était le dimanche
12 juillet 1998. À quel prix ? Ça, la chanson ne le
dit pas. Cette nuit-là, trois garçons pleins
d’avenir ont renversé une femme, une étudiante
s’est fait violer, un jeune flic a croisé son
âme sœur et un bébé est né. Près de vingt ans plus tard, voilà que tous se
trouvent concernés par la même cause. On est à Vrainville, en Normandie. L’usine
centenaire Cybelle va fermer ses portes. Le temps est venu du
rachat par un fonds d’investissement. Cybelle,
c’est l’emploi de la quasi-totalité des femmes
du village depuis trois générations,
l’excellence en matière de sous-vêtements
féminins, une réussite et surtout, une famille. Mais
le temps béni de Gaston est révolu, ce fondateur aux
idées larges et au cœur vaste dont les héritiers
vont faire une ruine. Parmi ces héritiers, Vincent, l’un des trois
garçons pleins d’avenir. Il a la main sur la
destinée de quelques centaines de salariés. Mais il
n’a pas la main sur tout, notamment sur ce secret
étouffé dans un accord financier vingt ans plus
tôt par son père et le maire de Vrainville, père
du 2e larron présent la nuit du 12 juillet dans la voiture
meurtrière. Le 3e gars, Maxime, n’a la main sur
rien, personne n’a payé pour lui et surtout il
n’a pas oublié. C’est l’un des seuls
hommes employés par Cybelle et un délégué
syndical plutôt actif. Côté ouvrier, on connaît déjà le
prix de la revente de Cybelle. Ca signifie plus que la fin
d’une belle histoire entrepreneuriale : la mise au ban,
la galère et l’oubli. Alors c’est
décidé, ils n’ont plus le choix : puisque
personne ne parle d’eux, ce qu’il leur faut,
c’est un mort.