Collection: Livre 1 dans la collection Le cas Malaussène
Étiquettes: Littérature française, Lang:fr
Résumé:
«Ma plus jeune sœur Verdun est née toute
hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu C’Est Un
Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose,
mon fils Monsieur Malaussène est né de deux
mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce
Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de
la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus
explosif, où ça mitraille à tout va, où
l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà,
où Police et Justice marchent la main dans la main sans
perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la
Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un
cheptel d’écrivains addicts à la
vérité vraie quand tout le monde ment à tout
le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne
pas changer, je morfle.» Benjamin Malaussène. Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est
né le 1er décembre 1944 à Casablanca, au
Maroc. Il est le quatrième et dernier d'une tribu de
garçons. Son père est militaire. La famille le suit
dans ses déplacements à l'étranger -Afrique,
Asie, Europe- et en France, notamment dans le village de La
Colle-sur-Loup, dans les Alpes-Maritimes. Quand il
évoque son père, il l'assimile à la
lecture : «Pour moi, le plaisir de la lecture
est lié au rideau de fumée dont mon père
s'entourait pour lire ses livres. Et il n'attendait qu'une
chose, c'est qu'on vienne autour de lui, qu'on s'installe et
qu'on lise avec lui, et c'est ce que nous faisions.»
Daniel passe une partie de sa scolarité en internat, ne
rentrant chez lui qu'en fin de trimestre. De ses années
d'école il raconte : «Moi, j'étais
un mauvais élève, persuadé que je n'aurais
jamais le bac.» Toutefois, grâce à ses
années d'internat, il a pris goût à la
lecture. On n'y permettait pas aux enfants de lire, comme il
l'évoque dans "Comme un roman" : « En
sorte que lire était alors un acte subversif. À la
découverte du roman s'ajoutait l'excitation de la
désobéissance...».Ses études de lettres
le mènent à l'enseignement, de 1969 à 1995, en
collège puis en lycée, à Soissons et à
Paris. Son premier livre, écrit en 1973 après son
service militaire, est un pamphlet qui s'attaque aux grands
mythes constituant l'essentiel du service
national : l'égalité, la virilité,
la maturité. Il devient alors Daniel Pennac, changeant
son nom pour ne pas porter préjudice à son
père.En 1979, Daniel Pennac fait un séjour de deux
ans au Brésil, qui sera la source d'un roman publié
vingt-trois ans plus tard : "Le Dictateur et le
hamac".Dans la Série Noire, il publie en 1985, "Au
bonheur des ogres", premier volet de la saga de la tribu des
Malaussène (dont on retrouvera le «petit» dans
"Kamo. L'idée du siècle").Daniel Pennac continue sa
tétralogie avec "La Fée Carabine" puis "La petite
marchande de prose" et "Monsieur Malaussène" (il y a
ajouté depuis "Aux fruits de la passion"). Il diversifie
son public avec une autre tétralogie pour les enfants,
mettant en scène des héros proches de l'univers
enfantin, préoccupé par l'école et
l'amitié : "Kamo, l'agence Babel", "Kamo et
moi", "L'évasion de Kamo" et "Kamo, l'idée du
siècle". Ces romans sont-ils le fruit de souvenirs
personnels ? «Kamo, c'est l'école
métamorphosée en rêve d'école, ou en
école de rêve, au choix.»À ces fictions
s'ajoutent d'autres types d'ouvrages : un essai sur
la lecture, "Comme un roman", deux ouvrages en collaboration
avec le photographe Robert Doisneau et "La débauche",
une bande dessinée, avec Jacques Tardi.Il a mis fin en
1995 à son métier d'enseignant pour se consacrer
entièrement à la littérature. Toutefois, il
continue d'avoir un contact avec les élèves en se
rendant régulièrement dans les classes. Biographie de l'auteur